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lundi 2 septembre 2013

Un lundi parmi tant d'autres, la rentrée littéraire

Zaza propose chaque lundi de bloguer autour d'un thème. Ce lundi : la rentrée littéraire.
Tous les ans je scrute cette fameuse rentrée littéraire, je me fais une liste d'une dizaine de livres ... et au final j'en lis deux ou trois. Mes bonnes résolutions littéraires résistent rarement au-delà de la fin septembre.

Alors cette année avec l'arrivée de petite luciole, je vois mes prétentions à la baisse ! Deux romans attirent mon attention :

Faillir être flingué de Céline Minard

Un western écrit par une française ! Une envie de grandes étendues sauvages et de chaleur.

 Un souffle parcourt les prairies du Far-West, aux abords d'une ville naissante vers laquelle toutes les pistes convergent. C'est celui d'Eau-qui-court-sur-la-plaine, une Indienne dont le clan a été décimé, et qui, depuis, exerce ses talents de guérisseuse au gré de ses déplacements. Elle rencontrera les frères McPherson, Jeff et Brad, traversant les grands espaces avec leur vieille mère mourante dans un chariot tiré par deux boeufs opiniâtres ; Xiao Niù, qui comprend le chant du coyote ; Elie poursuivi par Bird Boisverd ; Arcadia Craig, la contrebassiste. Et tant d'autres dont les destins singuliers se dévident en une fresque sauvage où le mythe de l'Ouest américain, revisité avec audace et brio, s'offre comme un espace de partage encore poreux, ouvert à tous les trafics, à tous les transits, à toutes les itinérances. Car ce western des origines, véritable épopée fondatrice, tantôt lyrique, dramatique ou burlesque, est d'abord une vibrante célébration des frontières mouvantes de l'imaginaire.

Le jardin blanc de Stéphanie Barron

Après les Etats-Unis et le Far-West, direction l'Angleterre et ses jardins verdoyants.



Et si Virginia Woolf ne s'était pas suicidée le 28 mars 1941 ?
En octobre 2008, Jo Bellamy, jeune paysagiste américaine, arrive à Sissinghurst, dans le Kent, pour étudier le célèbre jardin blanc créé par l'amie de Virginia Woolf, Vita Sackville-West. Un jour après l'annonce de son départ, son grand-père Jock, d'origine britannique, se suicide. Jo découvre qu'il avait lui-même travaillé dans ce jardin pendant la Seconde Guerre mondiale et décide de profiter de son voyage pour comprendre son geste.
À Sissinghurst, Jo découvre par hasard un journal intime parmi les archives des jardiniers. L'étiquette porte le nom de son grand-père, mais, en le déchiffrant, elle doit se rendre à l'évidence : ce journal n'est pas le sien. Soupçonnant son auteur d'être Virginia Woolf, elle file le faire expertiser chez Sotheby's. Là, on lui concède que le style et les thèmes rappellent en effet Woolf... à un détail près : les dates. Le 28 mars 1941, Virginia a rempli ses poches de pierres avant d'aller se noyer dans l'Ouse. Or le journal commence le 29.
Des détails du journal amènent Jo à jouer avec cette idée : et si Virginia Woolf ne s'était pas suicidée ? Si on l'avait tuée ?
D'Oxford à Cambridge, de demeures prestigieuses en bibliothèques légendaires, dans des jardins dont la splendeur dissimule d'obscurs secrets, Jo traque la vérité sur les derniers jours de la romancière. Mais elle n'est pas la seule, et bientôt le journal est volé...
Un roman à la fois érudit, léger et riche en rebondissements qui ravira les amoureux d'une Angleterre traditionnelle ou le feu couve sous les bonnes manières

6 commentaires:

  1. Je ne connais pas ces auteures, mais je vais m'y intéresser
    Merci du conseil

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  2. Le premier ne m'attire pas du tout mais par contre j'ai super flashé sur la présentation du deuxième, il me fait très envie. Merci à toi.

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    1. C'est vrai que le deuxième m'intrigue aussi : la couverture, et l'histoire ! Pour le premier, il faut aimer les romans avec beaucoup de descriptions...

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  3. Je mets tout ça sur ma liste, allez hop !

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    1. Je n'ai pas encore lu toutes les participations, allez zou

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